jeudi 9 juin 2011

à demain

Un rien, un souffle et tout bascule.
La misère à portée d'effleurement.
Quand le reste se déchaîne, lâcher prise et se laisser emporter.

Un simple mot et l'univers s'effondre.
Je m'effondre dans tes bras, je fonds en larmes, je fonds en toi.

Rien n'assèche le marécage. Et la boue emporte tout. Et la peste s'engouffre derrière elle.
Plus les larmes coulent, plus la boue est immonde.

Je me noie. Se débattre, s'enfoncer. Ma peau cloque. 
Un cri pour soigner, un mouchoir pour panser.

Il faut reposer la tête, poser la rage à terre.
Fermer les yeux, dormir. Se réveiller et retrouver les mêmes armes pointées vers soi.
Fermer les yeux, dormir, oublier.
Ne plus vouloir se réveiller.

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